Je participe au carnaval d’articles des fleurs à la maison organisé par le blog Plantoj. Le thème de ce carnaval d’articles et porté sur les fleurs dans la maison. Clique pour lire l’article Les terrariums de fleurs. Tu apprendras avec Ingrid à réaliser tes propres terrariums éternels et surtout avec peu d’entretien. Son site est très intéressant et facile d’accès pour réaliser de belles décorations florales vivantes pour ta maison. Bonne découverte et n’hésites pas à lui laisser un commentaire, et pourquoi pas à s’abonner à son blog ;).
Cette semaine, je te partage un article un peu diffèrent de ce que je partage d’habitude. Aujourd’hui je ne vais pas te faire découvrir une plante sauvage comestible, mais cinq. Oui, tu entends bien, cinq plantes. Plus précisément, je dirais même plus que je vais te faire découvrir 5 fleurs sauvages comestibles.
Un petit rappel des bases
Lorsque l’on cueille des plantes sauvages comestibles, il faut veiller à respecter quelques règles pour éviter de se retrouver dans une situation incomfortable.
C’est pour cela qu’il est important de respecter ce que j’appelle mes 5 régles de cueillette.
Premièrement : Je ne cueille que ce dont je suis sûr de reconnaître.
Secondement : Je cueille avec respect
La troisièmement : Je cueille ce dont j’ai vraiment besoin
La quatrièmement : Je vérifie que je suis dans un lieu ou je peux cueillir
La cinquièmement : Je cueille en veillant à ma sécurité
Cette partie est effectivement très importante et je me devais de faire un rappel. Nous allons pouvoir passer à la suite.
Ressources
Si tu as des difficultés à comprendre certains termes tu peux consulter mon glossaire. Tu peux aussi retrouver mon article sur quelques bases de botanique.
Qu’est ce que tu vas découvrir en lisant cet article ?
Je vais donc te parler de 5 fleurs de plantes que tu peux retrouver facilement au printemps et en été. Aussi, je m’efforcerai de les décrire clairement une par une, puis, je te partagerai quelques recettes dont je garde jalousement le secret.
Je mets un bon nombre de photos sur les différentes caractéristiques pour que tu puisses facilement les reconnaître ensuite sur le terrain. Comme je fais d’habitude dans mes autres articles sur les plantes sauvages comestibles bien sûr.
Nous allons donc pouvoir passer à la partie qui devrait bien plus te plaire. Je vais donc te faire découvrir 5 fleurs sauvages comestibles. C’est parti pour la première fleur.
La fleurs de pissenlit, des soleils sauvages comestibles.
Comment ne pas avoir déjà vu les fleurs du pissenlit. Elles sont tellement présentes partout et parfois même recouvrent des champs entiers. C’est une plante particulièrement facile à reconnaître quand on est débutant. Ces petits soleils qui viennent coloniser nos pelouses, chemins et champs ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit d’attirer le regard.
Pour te faciliter le travail de reconnaissance, je vais t’en faire une déscription précise.
Découvrir le pissenlit
Tout d’abord, Le pissenlit fait partie de la famille des Astéracées (anciennement des Composées). Les plantes de cette famille ont des fleurs disposées en capitule (Tu peux retrouver quelques termes botaniques ici). Tu connais assurément d’autres plantes de cette famille comme le tournesol, la pâquerette ou les salades types laitue, feuille de chêne, chicorée.
Son nom latin est Taraxacum officinale. Je l’ai pas d’indications étymologiques pour Taraxacum, en revanche, le terme officinale fait référence à des plantes vendues dans les officines et cencées possédées des propriétés médicinales.
Le pissenlit est particulièrement résilient, peux importe ne nombre de fois ou tu essaies de l’éradiquer, il repousse, inlassablement
La racine
Le pissenlit à une grosse racine. C’est une racine pivot, c’est à dire que c’est une grosse racine verticale qui descend profondément dans le sol.
Les feuilles
Des feuilles disposées sont étalées sur le sol formant une sorte de couronne que l’on appelle une rosette, elles sont aussi lissent, sans poils et brillantes. Le nom du pissenlit en latin est Dandelion (Entends Dent de lion) en référence à la forme des feuilles.
les fleurs
La fleur, quand à elle est un petit soleil plein de rayons. En réalité, quand tu regardes ce soleil de pissenlit, tu regarde des dizaines et des dizaines de minuscules petites fleurs, en botanique c’est une inflorescence. Pour le pissenlit, elles sont jaunes, collées les une aux autres sur un capitule. Le pédoncule (La tige de la fleur) ne comporte pas de poils tout comme la feuille. On dit qu’ils sont glabres.
Les fleurs, aprés s’être refermées vont mettre quelques jours avant de se rouvrir. Elles donnent alors ces fleurs de pissenlit sur les quelles on souffle pour répendre les graines dans l’air. Larousse s’inspire de la fleur de pissenlit en graines sur ces couvertures de dictionnaire pour diséminer la connaîssance.
Mais maintenant que tu sais le reconnaître, que faire avec ?
Une recette tres connue avec la fleur de pissenlit, c’est… la cramaillotte. C’est en fait, une gelée de fleur de pissenlit. Il faut précisément 365 fleurs de pissenlit que tu laisses infuser une nuit dans 1,5 litre d’eau bouillante dans laquelle tu fais fondre 700 g de sucre. Le lendemain, tu filtres la préparation et tu refais chauffer l’infusion. Tu ajoutes 6 grammes d’Agar Agar, tu laisse frémir 5 minutes en mélangeant bien. Il ne te reste plus qu’à mettre en bocaux. Referme bien ton pot et met le à l’envers pour améliorer la conservation. Laisse refroidir le tout. Tu peux déguster cette gelée de fleur de pissenlit toute l’année.
Important, pour faire cette recette, veille à bien séparer la partie jaune des fleurs de la partie verte. Cette dernière, apporte beaucoup d’amertume à la préparation.
Tu peux aussi utiliser les fleurs pour décorer les salades, pour créer des desserts originaux. Laisse-toi inspiré(e).
Je vais maintenant te faire découvrir la seconde fleur que tu peux utiliser.
Les pâquerettes, les fleurs sauvages comestibles des amoureux
Cette plante là aussi, tu dois surement la connaître. C’est une des fleurs sauvages comestibles les plus facile à trouver avec le pissenlit. Elle a l’habitude de s’établir dans les pelouses ou les parcs urbains. Elle cotoie généralement le pissenlit. Ses fleurs permettent aux adolescent(e)s de savoir si leur âme sœur convoitée les aime aussi. Pétale par pétale, la réponse se précise, un peu à la folie, passionnément, pas du tout.
La pâquerette est présente toute l’année, du mois ses feuilles que l’on peut consommer crues ou cuites, en salé ou sucré. Les fleurs peuvent aussi s’utiliser de la même façon mais je vais t’en parler plus en dessous. C’est une plante particulièrement intéressante à reconnaître car tu pourras l’utiliser souvent dans ton alimentation.
Découvre la pâquerette.
La pâquerette est de la même famille que le pissenlit. Donc, en apprenant à reconnaître cette famille tu pourras facilement reconnaître les autres plantes comestibles qu’elle comporte. Son nom latin est Bellis perennis, se qui signifie « belle toujours ». Le macérat huileux de fleurs de pâquerette préserve traditionnellement la jeunesse et la beauté de celle ou celui qui l’utilise en l’appliquant sur la peau. Cette huile aurait la propriété de retendre l’épiderme. La fleur est présente presque toute l’année elles sont très belles à regarder, d’où peut-être une autre interprétation de son nom latin.
Pour ma part, j’aime observer les fleurs dès que j’en ai l’occasion, je les trouvent tellement belles, pour moi, elles expriment la pureté.
La racine
La racine est vivace, elle reste néanmoins grêle. Elle présente une racine rhizomateuse d’où se développe tout plein de petites racines qui permettent à la plante de se nourrir.
Les feuilles
Les feuilles sont en forme de spatules. Elles sont disposées en rosette étalée sur le sol comme pour le pissenlit. Elles sont également légèrement dentées et présentent une seule nervure centrale. La feuille est présente toute l’année. Même sous la neige, tu peux retrouver ses feuilles et les consommer.
Les fleurs
Voici la partie qui nous intéresse le plus dans cet article. Tu connais sûrement ces jolies petites fleurs. Elles ressemblent à des tous petits tournesols aux pétales blancs. En réalité, ce que tu penses observer comme des pétales, sont des fleurs ligulées. Cela veut dire que les fleurs qui sont sur le pourtour du capitule ont une excroissance qui donne l’impression d’un pétale. Une fleur de pâquerette, au même titre que la fleur de pissenlit et en fait une inflorescence. C’est donc d’inombrables minuscules fleurs qui compose cette inflorescence qui resemble à une fleur.
Que peux-tu cuisiner avec la pâquerette ?
Tu peux consommer les fleurs de pâquerette telles quelles, dans des salades, pour réaliser des décors d’assiettes ou de desserts.
Aujourd’hui, je vais te proposer une recette toute facile à faire avec la fleur de pâquerette. Elle devient un condiment que tu peux utiliser toute l’année. Ces sont des « câpres » de boutons floraux que je te propose de cuisiner ici.
La recette peut être faite très rapidement, par contre, il faudra que tu laisses les fleurs macérer 1mois. Aller, je ne te fais pas mariner plus longtemps comme ces délicieux boutons floraux de pâquerette.
Pour commencer, il te faut 100g de boutons floraux frais de pâquerette. Tu laisses 50 g de sel se dissoudre dans 25cl d’eau, puis tu ajoutes les boutons de fleurs et tu laisse macérer 1 semaine au frais. Ensuite, il te suffit d’égoutter les fleurs, de les rincer et de les sécher. Enfin, tu les mets dans un bocal avec 1 feuille de laurier, 1 clou de girofle, une cuillère de graines de moutarde, quelques grains de poivre. Mais laisse toi inspiré(e) si toute fois tu as envie de rajouter d’autres épices. Puis tu recouvres le tout de vinaigre d’alcool. Pour terminer, tu fermes le bocal et tu laisses les aromes des épices se diffuser pendant 1 mois.
Tu peux maintenant les utiliser dans les salades, les pâtes, des plats, tu peux également réaliser des spaghetti alla putanesca en remplacant les capres par les boutons de pâquerette au vinaigre.
Passons à présent à la fleur sauvage suivante et je suis sûr qu’elle va te plaire.
Les violettes, fleurs sauvages comestibles mythique à cuisiner
Ah, la violette, c’est certainement une des plus subtile merveille que la nature nous offre généreusement au printemps. Quel bonheur pour moi, de sentir le parfum embaumant de ses délicates fleurs violettes au détour d’un chemin. J’ai pu l’utiliser de différentes façons pour essayé de capter son doux parfum. Mais j’ai aussi utilisé ses feuilles qui peuvent être consommées.
La violette est connue depuis l’antiquité et sûrement bien au-delà. Elle apparait dans la mythologie grecque. Appolon courtisait une nymphe prénommée Io. Celle-ci refusant les avances d’Appolon, se vi donc transformée en violette par son courtisan en colère. La violette est devenue un symbole de chasteté à la suite de cette légende. Il y a tout un tas d’autres interprétations sur la mythologie de la violette.
Découvre les fleurs comestibles des violettes sauvages
La violette s’appelle Viola odorata en latin. C’est une plante vivace qui va donc repousser chaque année. Il existe d’autres violettes qui ne sont pas odorantes. Pour savoir si tu es en face de la violette odorante, tu peux sentir les fleurs. Si elles sentent la violette c’est que c’est la violette odorante. Elle fait partie de la famille des Violacées. La fleur est présente brièvement au printemps. Les feuilles sont présentes avant les fleurs et restent visibles jusqu’à l’automne, tu peux les consommer aussi mais ce n’est pas le sujet de cet article.
La racine
La racine de la violette est pivotante grêle, c’est à dire qu’elle fait une racine principale sur laquelle de développent de plus petites racines qui vont servir à absorber les nutriments du sol.
Les feuilles
Les feuilles forment une rosette, comme nous l’avons vu précédement avec la pâquerette et le pissenlit. Elles sont en forme de de cœur avec un long pétiole (tige de la feuille). La jeune feuille est enroulée, puis elle se déploie en se développant.
Les fleurs
Les fleurs font environ 1 centimètre de diamètre, de couleur violette et elles sont parfumées. Parfois, les fleurs sont blanches. La fleur est composée de 5 pétales, dont 2 sont dirigés vers le haut et 3 dirigés vers le bas. A l’arrière de la fleur, tu peux observer un éperon.
Que faire avec les fleurs de violette ?
La fleur de violette peut aromatiser des desserts des plats ou des salades. Pour rester dans la thématique dessert, je te propose maintenant un e panna cotta à la violette et coulis de framboise.
La recette de la panna cotta à la violette et coulis de framboise.
Pour réaliser cette recette, j’utilise 50 cl de lait de coco (ça ressemble à de la crème fleurette) je le fais chauffer. Dés qu’il est bien chaud, j’ajoute une centaine de fleurs de violettes fraîches. Je laisse infuser 30 minutes. Ensuite je filtre le mélange et je remet le lait de coco à chauffer, j’ajoute 30 g de sucre roux (tu peux mettre du miel pour remplacer le sucre). Dès que le sucre et fondu et que le lait de coco bouillonne, j’ajoute 2g d’agar-agar (gélifiant végétal). Enfin, je laisse frémir 2 minutes et je n’est plus qu’a verser dans des verrines. Je peux remplir 4 verrines avec cette préparation. Puis dés que les verrines sont remplies, je les laisse refroidir à l’air libre, et au réfrigérateur ensuite.
Je prépare ensuite le coulis de framboise. Pour cela, j’écrase 300 g de framboises fraîches. Si elles sont trop acides, tu peux ajouter une cuillère à soupe de sucre roux ou de miel.
Pour terminer, avant de servir, je mets du coulis de framboise sur la panna cotta, je décore avec une ou deux framboises et quelques fleurs de violette. C’est un régal pour terminer un repas.
Maintenant, je vais te faire découvrir une autre fleur qui, celle-ci, provient d’un arbre.
Le robinier faux acacia, fleur sauvage mielleuse
Connais tu la fleur du robinier ? Elle parfume les chemins à la fin du printemps. Seule la fleur se consomme, les feuilles et les graines sont toxiques. Fais bien attention lorsque tu cueilles les fleurs à ne pas mettre des feuilles. Le robinier est souvent appelé acacia alors qu’il est une espèce differente.
D’après la mythologie, l’arche d’alliance serait faite avec le bois du robinier.
L’arbre est mellifère, c’est à dire qu’il attire beaucoup de polinisateurs. Les apiculteurs font un des miels les plus prisés. Il est de couleur doré et très onctueux. C’est un délice pour les papilles que tu dois sûrement connaître.
Découvre les fleurs sauvages comestibles du robinier
Le robinier faux acacia et dénommé Robinia pseudoacacia en latin. Il est souvent confondu avec l’acacia. On le voit bien dans le nom de l’espèce pseudoacacia. Mais il est bien diffèrent de l’acacia qui lui à des fleurs jaunes et pousse en Afrique àlors que le robinier est originaire de l’est de l’Amérique du Nord.
Le robinier est de la famille des Fabacées. Dans cette famille, tu peux retrouver le pois, le haricot, le soja, la luzerne ainsi que bien d’autres plantes habituées à notre jardin ou sauvages ou toxiques.
L’arbre
Il a un tronc gris brunâtre à écorce fissurée. Les jeunes branches disposent d’épines placées à l’aisselle des feuilles. Le tronc monte tout droit et peut atteindre 25 mètres de hauteur.
les feuilles
Les feuilles sont composées de plusieurs paires de folioles (petites feuilles qui forment une feuille). Ces folioles sont de forme ovales. La feuille est terminée par une foliole terminale unique. On dit que c’est une feuille imparipennée.
Les fleurs
Les fleurs sont blanches et disposées en grappes denses, c’est une inflorescence. Elles exaltent un parfum délicat et enivrant. Elles sont composées d’un grand pétale supérieur, deux pétales latéraux et un pétale inferieur appelé carène.
Que peux tu faire avec les fleurs sauvages comestibles de robinier
La fleur de robinier est idéale dans les desserts. J’ai déjà entendu qu’il était aussi possible de le cuisiner avec du poisson. Dans cet article, je te donne des recettes de desserts. Je vais donc continuer sur ma lancée. Mais soit rassuré(e), quand la saison commencera, je ferais une recette salée avec ses fleurs.
Je te propose donc une recette de pancakes au coulis de caramel et robinier.
La recette de pancakes au caramel de fleurs robinier
Le coulis de caramel aux fleurs de robinier
Je commence par préparer le coulis de caramel. Pour cela je fais chauffer 30 cl d’eau. Dés qu’elle frémit, je plonge une 15aine d’inflorescences de robinier. puis je laisse infuser 5 minutes, à feu éteint et avec un couvercle. Je sors les inflorescences en les pressant bien et j’ajoute 30 g de sucre. Pour avoir un beau caramel, il faut veiller à avoir la bonne couleur de caramel.
En faite, des qu’il à ca belle couleur brune, c’est qu’il est prêt. Si il est trop clair, il n’aura pas le gout du caramel et si il est trop sombre, il deviendra amer. Il faut donc veiller à toujours rester à coté de la casserole pour vérifier la couleur. Dès qu’il a sa belle couleur, je rajoute 10 cl d’eau. Cela va avoir pour effet de stopper la cuisson du sucre et va permettre de réguler la texture. Si tu veux un caramel plutôt liquide, tu peux ajouter un peu d’eau, si tu en veux un bien épais, tu mets moins d’eau. C’est selon ton gout.
la pâte à pancakes
D’abord, je commence par réaliser le pâte à pancakes. Pour cela je sépare les jaunes des blancs de 2 œufs. Je mélange ensuite les 2 jaunes d’œuf avec 20cl de lait d’amande et 15g de sucre. Ensuite, je mélange 200g de farine de riz avec 1 sachet de levure chimique. Puis je réuni cette dernière préparation au mélange jaunes d’œufs, lait, sucre, jusqu’à obtenir une pâte bien homogène. Parfois, je rajoute un peu de beurre fondu (environ 10g) mais ce n’ai pas obligatoire.
Pour obtenir des pancakes bien épais et onctueux, je bats les 2 blancs d’œuf en neige, ils doivent être bien fermes. Puis je les incorpore délicatement à la pâte.
Le coulis de caramel
Je prépare le caramel en commençant donc par faire bouillir 20 cl d’eau dans laquelle, j’ajoute, après avoir éteint le feu, 15 inflorescences de robinier que je laisse infuser 5 minutes. Puis je filtre le mélange obtenu et je remets à chauffer, j’ajoute 30 g de sucre. Je porte à ébulition tout doucement jusqu’à ce que le liquide prenne un e belle couleur ambrée de caramel. Enfin, je retire du feu et j’ajoute 10 cl d’eau.
Plus tu ajoutes d’eau, et plus le coulis sera liquide. Tu peux très bien faire un essai avec une goutte de caramel que tu dépose dans une assiette froide et que tu places quelques instants au congélateur. C’est términé, donc, bonne dégustation.
Passons à présent à la dernière plante. Bien sur j’ai gardé le meilleur pour la fin.
Les fleurs de sureau, sauvages envoûtantes et comestibles.
Peut-être à tu déjà entendu parler des ces fleurs au parfum divin. Elles rentrent dans la composition de nombreuses recettes que tu peux trouver dans le commerce. Et si elles sont commercialisées largement, c’est bien parce qu’elles en valent la peine, où le bonheur plutôt.
Le sureau baigne dans une mythologie riche et variée selon les contrées. Dans la mythologie grecque, ses baies seraient nourriture des dieux. D’après une légende bretonne, les fées vivent dans les fleurs et que chaque fleur est une fée. Il s’appelle aussi l’arbre au fées dans différentes régions françaises. Cela donne le ton sur l’importance qu’a cet arbre dans la culture française et européenne.
C’est un arbre mellifère d’exception, comme le robinier que je t’ai présenté juste au dessus. Le sureau produit une quantité énorme de fleurs et de fruits.
Enfin, dans la culture rurale, il est un signe de bonne augure si il pousse spontanément à coté de la maison. Il indiquerait que la maison serait favorisée, protégée et à l’abris de la famine.
Découvre maintenant les fleurs sauvages comestibles du sureau
Le sureau est un petit arbre d’une dizaine de mètres de hauteur. Il est appellé Sambucus nigra en latin. Sambucus ferait référence à un instrument de musique italien qui s’appelle sambuca et est une sorte de flûte tailler dans les rameau creux du sureau. nigra fait bien sur référence à la couleur de ses fruits d’un violet presque noir. Le sureau est de la famille des Caprifoliacées comme par exemple le chèvrefeuille.
Il peut être confondu avec le sureau hièble qui lui, est toxique. La différence entre les deux plantes est facile à faire. Le sureau noir est un petit arbre de 10m de hauteur, avec un tronc visible en hiver, alors que le sureau hièble est une plante herbacée qui peut atteindre 2,5 m, ne fait pas de tronc et disparait l’hiver.
Je vais maintenant te faire une description claire et compréhensible du sureau pour que tu puisses le reconnaître facilement.
L’arbre
Comme je te l’ai dit précédemment, c’est un arbre d’une dizaine de mètre de hauteur. Il a une écorce profondément fissurée de couleur gris-brun et sa silhouette de loin ressemble à celle d’un brocoli. des jeunes rameaux partent des parties du tronc exposées à la lumière. Les jeunes rameaux sont verts à la différence du tronc. Ils changerons de couleur avec l’âge.
Les feuilles
Elles sont de la même structure que les feuilles du robinier que l’on vient de voir au dessus. En effet, la feuille se compose de folioles réparties par paire de chaque coté du pédoncule (tige de la feuille). La feuille se termine par une seule foliole. Les folioles sont ovales et profondément dentées. Ce qui peut t’aider à le distingué du robinier qui lui à des folioles ovales lisses.
Les fleurs
Les fleurs sont disposées en corymbes. Elles sont de couleur blanc crème, avec 5 pétales et toutes petites. Elles exaltent un parfum très agréable. L’arbre se retrouve pratiquement complètement couvert de ces inflorescences. Elles finissent par donner des fruits d’un pourpre foncé, presque noir, d’où son nom.
Pour déguster la fleur de sureau, je te propose une tarte aux fleurs de sureau.
La tarte aux pommes et fleurs de sureau
Pour réaliser cette tarte, je me procure une pâte feuilletée dans le commerce. J’épluche 6 pommes puis je les coupe en quartier.
Je prépare ensuite l’appareil à tarte en mélangeant 20 cl de lait (vache, amande ou soja…) avec 40 g de sucre les fleurs de 4 corymbes de sureau et 2 œufs. Puis, je fais chauffer 30cl de lait jusqu’à frémissement. Lorsqu’il est chaud, je le verse sur le mélange œufs sucre fleurs de sureau, en mélangeant constamment. Puis je remet le tout à chauffer en continuant de mélanger. L’appareil est prêt lorsqu’il nappe le dos de la cuillère.
J’étale la pâte feuilletée dans un plat à tarte, je verse la préparation aux fleurs de sureau dessus puis je dispose des quartiers de pommes par dessus. Pour terminer, je fais cuire au four à 180°C (Thermostat 6) pendant 30 minutes.
Je te conseille de manger cette tarte tiède. C’est un pur régal, tu vas voir.
Le mot de la fin
Pour terminer, je tiens à te remercier d’avoir pris le temps de lire mon article sur les fleurs sauvages comestibles. C’est peut-être l’article que j’ai le plus aimé écrire, car c’est un grand bonheur pour moi de pouvoir admirer des fleurs aussi belles et parfumées. C’est magique pour moi.
Fais bien attention à ce que tu cueilles et où tu le cueilles. Le doute n’a pas sa place lorsque tu récoltes des plantes ou des champignons pour les manger.
Si tu souhaites en savoir plus sur la cuisine des plantes sauvages, je t’invite à consulter les articles de mon site internet.
Tu peux aussi découvrir ma chaîne Youtube, ou je réalise des vidéos sur les plantes et fleurs sauvages comestibles.
Je te laisse aussi un lien vers un site ou tu pourras trouver d’autres plantes sauvages comestibles sur Ctendance.
J’espère que ces recettes t’auront inspirées.
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A bientôt
Béranger
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