Reconnaître et cuisiner la mâche.

Reconnaître et cuisiner la mache

Aujourd’hui, je te fais découvrir une plante très commune et présente de l’automne au début de l’été. C’est la mâche sauvage ou doucette. Tu as sûrement déjà du la croiser. Elle pousse sur des terrains perturbés comme le jardin et les terres cultivées, les talus, falaises, murs… Dans cet article, je vais t’expliquer où tu peux retrouver la mâche sauvage, comment la reconnaître et la cuisiner dans une recette simple et rapide.

Défi – Semaine 18 – Reconnaître et cuisiner la mâche.

Voici la dix-huitième semaine de mon défi de cuisine des plantes sauvages. C’est mon nouvel article sur mon défi de cuisine des plantes sauvages en automne et en hiver. Pendant 24 semaines, je te fais découvrir une nouvelle plante sauvage. Pour cette dix-huitième semaine de défi de cueillette et cuisine, je te propose donc de découvrir la mâche sauvage. Après la lecture de cet article, tu sauras trouver, reconnaître et cuisiner la mâche sauvage dans une recette simple et rapide.

Clique sur le lien pour découvrir mon défi de cuisine des plantes sauvages.

Comment j’ai trouvé de la mâche sauvage ?

Pour cette nouvelle semaine de défi sur la cuisine des plantes sauvages, j’ai fais on peu plus simple. En effet, j’ai cueilli une plante qui pousse abondamment dans mon petit jardinet à l’arrière de ma maison. C’est là que je laisse quelques plantes sauvages comestibles se développer pour pouvoir les cuisiner ensuite.

J’ai laissé deux pieds de mâche sauvage faire leurs graines l’été dernier pour pouvoir en avoir pour l’hiver et le printemps. J’ai donc un tiers de mon jardin rempli de Doucette, l’autre nom de la mâche sauvage. Sur 12 m² de jardin cultivable, j’ai environ 3m² de mâche cette année. Je me suis dit que plutôt que de pailler mon jardin, je pouvais laisser les plantes sauvages se développer pour pouvoir en cueillir toute l’année facilement. J’ai donc maintenant de l’ail des vignes, de l’ortie, du myosotis, de la cardamine hirsute, du pissenlit, du laiteron maraîcher et de la mâche sauvage qui se développent.

Il y a de la mâche pour une dizaine de repas à deux dans le jardin et c’est non négligeable avec l’inflation qui s’installe dans l’économie. Il est aussi appréciable de faire de belles récoltes dans son jardin et la mâche est une valeur sûre pour avoir de la salade pendant la période de repos de la plupart des végétaux.

La petite information réconfortante

Mais la mâche sauvage ne se trouve pas que dans les jardins. Tu peux aussi la retrouver le long des chemins, sur les talus murs et rochers. J’ai quelques pieds de mâches qui poussent sur les murs anciens qui entourent le jardin. j’ai même des pieds qui poussent entre les marches de l’escalier extérieur qui permet d’accéder au jardin.

La semaine précédente, je les observaient également sur les murs de soutènement des vignes en côte de Beaune en Bourgogne.

Comment reconnaître la mâche sauvage ?

Son nom latin est Valeriana locusta (ou Valerianella locusta). Valeriana se refère aux valérianes du latin « valeo » signifiant être en bonne santé. Les propriétés des valérianes rééquilibrerai le système nerveux. Une autre étymologie fait référence à une region romaine du nom de valeria, où la plante était cultivée et exportée. Pour ce qui en est de locusta, qui signifie criquet en latin, l’origine est assez floue.

La mâche sauvage appartient à la famille des Caprifoliacées (anciennement des Valérianacées). On retrouve dans cette famille d’autres plantes comestibles comme la valériane officinale, le centranthe rouge, et d’autres espèces de mâches.

Ma description de la mâche sauvage

A présent, je te décris ici, comment reconnaître la mâche sauvage, puis je te partagerai ma recette pour la cuisiner.

Reconnaître la mâche sauvage

Tout d’abord, c’est une plante annuelle. Il faudra donc veiller à laisser suffisamment de plantes pour qu’elle se ressème la saison suivante.

Elle forme une rosette basale que l’on trouve dés la fin de l’automne au début de l’été. Dés que les graines apparaissent, elle devient fibreuse et n’est plus intéressante gustativement parlant. En effet, les graines sont coriaces et la plante sera désagréable à manger.

Les feuilles sont en forme de spatule, plus ou moins longues. Elles sont tendres au toucher, luisantes et glabres (sans poils). Tu peux observer des nervures assez prononcées sur les feuilles.

Son goût est comme celui de la mâche du commerce, en plus savoureux.

En avril la rosette émet des tiges qui vont porter de petites fleurs blanches ou bleutées. Tu peux toujours consommer la plante à ce stade de développement. C’est au moment ou la plante commence a former les premières graines que la cueillette se termine.

Apports nutritionnels

La mâche est une excellente source de vitamines et minéraux pour notre organisme. Elle contient du béta carotène (Vitamine A) en grande quantité, qui pourrait améliorer les fonction immunitaires. Elle contient de la vitamine C essentielle pour ces mois d’hiver et de la vitamine B6 qui régule l’activité hormonale.

La mâche contient aussi du cuivre, du manganèse et du potassium. Ils agissent sur le système nerveux, sur le renforcement des os et de la musculature.

Confusions possibles

Il est possible de confondre la mâche sauvage (Valeriana locusta) avec d’autres mâches. Cependant elles sont toutes comestibles mais plus rares que la mâche décrite ici.

Ma recette avec la mâche sauvage

Jusqu’ici, nous venons de voir comment reconnaître la mâche sauvage, maintenant nous allons la cuisiner.

Pour cuisiner cette délicieuse petite plante hivernale, j’ai choisi une recette sans cuisson. C’est avant tout, pour profiter pleinement de tous les nutriments fournis par la mâche.

C’est une recette ultra rapide à réaliser que je te propose ici. J’ai fait une salade niçoise revisitée à la mâche sauvage tout simplement.

Les ingrédients

  • 2 belles poignées de mâche sauvage
  • 100 g de mais doux
  • 100 g d’haricots verts
  • 150 g de thon cuit
  • quelques olives verte ou noires en saumure
  • 80 g d’anchois salés.
  • Huile de colza
  • Vinaigre à l’estragon
  • Sel et poivre.

La préparation

Pour commencer, lave plusieurs fois la mâche sauvage à l’eau claire. Tant que l’eau n’est pas limpide c’est que la mâche n’est pas correctement nettoyée. Ensuite, tu passes la mâche a l’essoreuse à salade. Le plus gros du travail est fait.

Maintenant tu n’a plus qu’à préparer ta salade niçoise. Pour cela, tu dispose une bonne poignée de mâche dans une assiette creuse par exemple. Ensuite tu ajoute le maïs et les haricots verts, par dessus tu ajoutes des olives et des anchois.

Ensuite, pour la vinaigrette, on va faire très simple. 3 cuillères à soupe d’huile de colza (ou autre). Une cuillère à soupe de vinaigre d’estragon (ou autre), du sel et du poivre. Puis, il ne reste plus qu’a mélanger énergiquement et tu obtient une émulsion instable d’huile et de vinaigre. Mets en à ta convenance sur ta salade et déguste.

Petite précision, dans la vraie recette de la salade niçoise, il y a des oeufs durs et de la tomate. J’ai décidé de ne pas mettre ces ingrédients dans la salade parce que je ne suis pas fan des oeufs durs et que ce n’est aps la saison des tomates.

Résultat de mon défi de cuisine de la mâche

Recette de mon article "Reconnaître et cuisiner la mâche"
salade niçoise à la mâche sauvage

Les salades font parties des plats que j’aime le plus dans la gastronomie. C’est toujours un grand plaisir de manger une salade composée de délicieuses rosettes de mâche et d’autres ingrédients. Pour cette recette, globalement, c’était tres satisfaiant. J’aime manger des rosettes de mâche, c’est croquant, tendre et savoureux. J’ai l’impression de faire du bien à mon corps en en mangeant. Je sents les vitamines et nutriments remplir mes cellules et me faire du bien. La mâche est effectivement une valeur sûre pour réaliser de délicieuses salades gourmandes pour moi.

Vas-y, c’est à toi, exprime toi ; )

Pour terminer, je tiens à te remercier d’avoir pris le temps de lire mon article sur « reconnaître et cuisiner la mâche sauvage ». Ca a été un grand plaisir de l’écrire, comme toujours.

Fais bien attention à ce que tu cueilles et où tu le cueilles. Le doute n’a pas sa place lorsque tu récoltes des plantes ou des champignons pour les manger. Aussi, n’oublie pas que lorsque tu cueilles une plante annuelle, tu détruit compétemment la plante, veilles donc bien à ce qu’il y en ai suffisamment pour la nature, le cueilleur suivant et toi une prochaine fois.

Je serais ravi de connaître ton retour sur cette recette.

Qu’as tu donc pensé cet article ?

Est ce que tu as réussi à trouver de la mâche sauvage ?

Est-ce que tu l’as goûtée ?

Partage dans les commentaires ! Je serais ravi de te lire et ca contribue à faire vivre mon blog !

Partages tes recettes et tes impressions en commentaire de l’article juste en dessous.

Tu peux retrouver mes vidéos sur YouTube en suivant ce lien : Chaine YouTube trèfle et Pissenlit.

Béranger.

Laisser un commentaire

Si vous avez aimé l'article, vous êtes libre de le partager ! ;)

Comments

  1. Scicluna says:

    Franchement Béranger, il n’y a rien à dire sur ton blog. Il est juste… Parfait ! 💥🌾. Et crois, moi qu’en matière de blog sur les plantes sauvages, j’en connais un rayon. Surtout ce qui se fait, il y en a quatre ou cinq qui sont vraiment bien et le tiens fait réellement partie des meilleurs. Il est efficace, très complet sans trop de blabla, ordonné, bref, rien ne manque! Bravo !
    Alors évidemment, on aimerait des vidéos, mais ça, c’est une autre histoire. Il y aurait peut-être une petite chose à déplorer pour la photographe que je suis, ce sont les photos de tes plats en préparation qui sont trop sombre, un peu enfermé. Fais exactement la même chose, mais installe ta préparation en extérieur à la lumière du jour, dans un environnement vivant. Je pense sincèrement que ça changera tout. Mais cela n’a aucune importance et n’enlève en rien la qualité de ton travail

    • trefletpissenlit says:

      Merci Scicluna, pour ton agréable retour. C’est génial, j’apprécie beaucoup.
      Pour les photos, c’est vrai que je suis dans un contexte assez compliqué à géré parce que pas beaucoup de nature à proximité de ma cuisine. Je cherche à améliorer mes photos mais n’étant pas professionnel, j’avance doucement et je réfléchi à mettre plus en valeur mes photos de plats.
      Pour la vidéo, je viens juste de la finalisée, elle est sur Youtube et je l’ai insérée dans l’article.
      Merci pour ton retour et au plaisir d’échanger avec toi prochainement.

  2. Jessica says:

    Super article, j’ai beaucoup appris, comme toujours! J’adore la mâche, je vais aller voir si j’en trouve de la sauvage… ce qui me rassure, c’est qu’on ne peut pas se tromper (ou en tout cas seulement avec d’autres sortes de mâches également comestibles) 🤪

  3. Mes recettes médicinales says:

    J’apprécie beaucoup cet article ! Descriptif clair et complet pour trouver et cuisiner la doucette. Malheureusement, je n’en ai pas dans mon jardin. Plus qu’à partir en observation pour la déguster !

Laisser un commentaire